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Les lycéens planchent

sur le biocarburant

"Dix-huit lycéens de classes de première ES, SVT et Si fréquentent l'Atelier Scientifique du Lycée des métiers de la Mer animé par Annie Carrasset et Patrice Boudey. Cet Atelier fonctionne sur le volontariat et en dehors des cours prévus à l'emploi du temps.« Les travaux que nous menons ne peuvent être que bénéfiques pour les études supérieures », témoigne l'un des participants.« Nous voyons les sciences d'une autre manière en réalisant des choses non prévues au programme », rajoute une autre élève.

Cette année scolaire, l'Atelier a travaillé sur l'aquaponie, terme qui provient d'aquaculture et d'hydroponie. Voilà pour l'explication quelque peu scientifique.« En clair, cela consiste dans notre cas à faire croître des microalgues avec les déjections de poissons », résume un élève. Une autre explique que leur projet est de produire un biocarburant en récupérant l'huile des microalgues. Difficulté supplémentaire pour les élèves de l'Atelier Scientifique: adapter ce projet au milieu marin.« C'est normal puisque nous sommes au Lycée de la Mer », poursuit un autre membre de l'Atelier. Pour lancer le projet, l'Atelier a travaillé en partenariat avec Jacques Muillard, professeur d'aquaculture. Dans un premier temps, l'Atelier Scientifique a utilisé des dorades et des microalgues élevées par la filière aquaculture du lycée.

Cette première année de travaux s'est focalisée sur la mise en place du projet qui ne sera finalisé qu l'an prochain.« Nous avons préparé la mise en place du système et conçu le système. Nous avons réussi à faire croître les microalgues et en sommes aujourd'hui au principe d'extraction de l'huile », expliquent les lycéens. Il ne restera plus qu'à trouver le solvant ou un système pour extraire l'huile des microalgues riches en lipides mais ça, ce sera pour l'an prochain.

Le problème majeur rencontré par les jeunes scientifiques: garder les dorades dans le bac.« C'est par nature un poisson sauteur, beaucoup d'entre elles se sont retrouvées à l'extérieur et nous avons enregistré un taux de mortalité de l'ordre de 50% ».

Cette expérience a mobilisé les membres de l'Atelier Scientifique, tous les jours à tour de rôle, ils ont nettoyé les installations et surveillé le bon déroulement des opérations en effectuant des analyses.

Alors pourquoi ne pas partager cette expérience avec d'autres établissements scolaires ?

Dans le cadre du concours CGénial, ils ont été invités par l'Institut National Laser et Plasma du Barp (INP) à présenter leur travail aux collégiens retenus pour ce concours.« L'an prochain, lorsque notre projet sera bouclé, nous nous inscrirons au concours ». Une ambition bien affirmée pour booster le projet, que tous les participants trouvent très intéressant. Ils sont tous partis pour continuer l'année prochaine, même si l'Atelier Scientifique n'est normalement ouvert qu'aux classes de première. Les professeurs envisagent d'ailleurs d'ouvrir un deuxième Atelier sur le site du Lycée de la Mer de Biganos."

Jean-Jacques Donzeaud, 26 mai 2017

Notre premier passage dans Sud-Ouest !
Notre second passage dans Sud-Ouest !
De l'huile d'algues ?

"L’Atelier Scientifique du Lycée des métiers de la Mer, encadré par Annie Carrasset et Patrice Boudey, se réunit en dehors des heures de cours. Soit 17 élèves de première et terminale à le fréquenter régulièrement pour mener à terme le projet lancé l’an dernier.

L’objectif, en aquaponie, est de tenter de produire de l’huile à partir de microalgues. L’an dernier, la première phase de ces travaux consistait à produire des êtres vivants à partir des déchets d’autres êtres vivants.« Nous nous sommes servis des excréments de poissons comme d'engrais pour les microalgues ». La méthode étant au point, cette année, les jeunes chimistes passent à la finalité de leur travail : travailler sur l’extraction des lipides (huile) de ces microalgues. « Nous avons procédé à une distillation fractionnée, qui permet de séparer l’eau des lipides, ensuite nous avons fait une extraction par solvant pour récupérer ces lipides. »

Ce mardi, l'Atelier tentait l’expérience qui doit permettre d’extraire l’huile. Pour ce faire, ils ont utilisé un évaporateur rotatif.« Nous espérons récupérer quelques gouttes d’huile pour montrer que le principe de notre procédé fonctionne », expliquent les élèves. Chose faite : l’équipe scientifique a réussi à isoler les lipides.

Elle sera ensuite envoyée dans un laboratoire pour lui faire subir des analyses infrarouge et par résonance magnétique nucléaire (RMN).« Cela permettra d’identifier la molécule d’acide gras et d'avoir une meilleure idée de comment l'utiliser : comme cosmétique, biocarburant ou tout simplement huile alimentaire », indiquent les élèves.

Leur second projet est de participer au concours scientifique CGénial où ils sont déjà sélectionnés pour la finale régionale.« Nous espérons être retenus pour la finale nationale. Nous sommes prêts, confiants. Nous avons beaucoup travaillé et notre projet est abouti », confient les filles du Groupe communication, chargées de faire connaître le travail de l’Atelier, qui ont d'ailleurs contactées Sud-Ouest. Un Atelier qui espère bien convaincre pour les Olympiades de la Chimie, autre concours au programme. La structure s’est également ouverte sur le monde de l’entreprise et a pris contact avec plusieurs sociétés qui se sont intéressées à la production d’huile à partir de microalgues. Pour faire connaître le travail de l’Atelier, le groupe communication a créé un site Internet dont on peut trouver le lien sur le site du lycée...

Le prochain challenge pour ces jeunes passionnés est de faire partager leurs travaux au grand public. Des contacts seront pris prochainement avec les responsables municipaux pour éventuellement organiser une conférence."

Jean-Jacques Donzeaud, 14 décembre 2017

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